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Théorème
01:53
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J’écris sans talent inné, pousse mes limites tel un forcené
Teste mon mental, mes textes naissent dans la souffrance
Franchement, tarif à payer pour qu’on te respecte
Dans un milieu où on raye les faibles sans pitié
Peu de piété, les faits sont là, ma science doit être en phase
Avec la réalité et pas avec les infectes
Et sache qu’alité, la nuit j’y pense ça m’obsède
Que le pire des détracteurs ressente la force de mes phrases
Celui pour qui nous ne sommes que des jeunes dans des squares
Farouches squales la bouche pleine d’insultes ou bien incultes
Cul de jatte de l’intelligence, consultes ton dico
J’ai une conscience et pas de souci psycho
Moi, c’est ailleurs que je vais chercher bonheur comme Chico
Sur des sons qui tournent comme les hélices d’un hélico
Et qui t’instruisent, fils, j’y travaille après minuit
Car la plupart du temps, plus inspiré quand c’est la …
Refrain
Perfectionniste, la qualité, mon moteur
Qu’importe le sujet, gai ou triste, faut qu’ j’ prenne de la hauteur
Perforateur d’idées reçues quand j’ susurre
C’est sûr, encore un rappeur mais que le public se rassure
Si des M.C.’s reculent face aux censeurs et que ça sature
Me voici pour faire des émules et causer des points de suture
Ceinture de feu autour du style, taciturne
Dans la vie, si j’ fume pas le MIC, j’ peux craquer comme ta cité
J’ai ton consentement mais si t’es là pour participer
M.C. , derrière des cyprès , commences par partir pisser
Si près de mon art, debout quand la ville s’endort
Je joue ça, visite ou explore, chercheur d’or
Elabore des écrits pas pour faire des apartés
Ni pour qu’on me mate moins qu’un film en V.O. sur Arté
Bref impliqué à fond dans le hip hop et sa clarté
Faudrait que tu sois balèze si tu voulais m’en écarter …
Refrain
Et c’est le retour de …
Black le diamantaire, de nulle part j’émane
Et je brûle la place sans essence dans mon jerricane
Un feu d’artifice de saphirs et rubis
Ma prose, faut qu’elle brille, qu’elle soit lisse comme une bille
Et j’ me lève pour en graver plus sur du papier
Vogue sur des étangs où l’M.C. imberbe n’a pas pied
Gêné par une vision qui ne va pas au delà de son clapier
De son quartier, de maigres avantages comme une montre Cartier
J’ai l’œil de l’épervier, un regard perçant
J’épie puis envoie l’auditeur sur d’autres versants
Hé garçon, vu le mal donné, écoutes mes versets
J’ viens pas jouer le beau dans un joli « sweat » en jersey
Bercer de musique, le haut j’y fonce comme une comète
Et jusqu’aux allées du nirvana faut pas qu’ je comate
Hun comme Attila, chien sauvage pour les gros « nazes »
Deux – pas de villa, que le macadam sous mes godasses
Trois – je fais feu sur un son plutôt jazz (jazz)
L’idéal pour poser mes phases (phases)
C’est mon kif, j’ai pas besoin de « taz » (taz)
Champion dans mon art comme Ilie Nastase …
Refrain :
La nuit, l’envie est là, pas d’aléas, commence le défi
Un combat, une compète mais c’est moi que je défie
Pour aller plus loin dans les débats pour que mon art
Resplendisse tel un diamant, ouais un diamant…
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Name dropping
03:20
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Chaque fois que j’grimpe sur une scène, j’essaie d’être plus brillant que Dany
Développe un style original, plus frais que Sami
Sans jamais en faire trop, jouer la « star » comme Joey
Pour avoir un bon « flow », j’ai la méthode comme Cauet
Tu m’connais, j’m’isole comme l’ermite, j’ suis pas Thierry
Mais quand mon truc est prêt, de la rime c’est moi le comte comme Henri
Les experts sont séduits, comme Vanessa au paradis
Et les majors veulent me signer pour faire du « cash » comme Johnny
Chaque fois, c’est ainsi, que j’officie en solo comme Bruno
Ou en « featuring », y a pas d’Christine que des bravos
Des sanglots, des « oaks » qui ont le bourdon comme Didier
Chialent, ne s’appellent pas David mais bon sang, qu’ils sont douillets
Ouais, nouilles et sans fierté, j’leur mets leur piquette comme Wilson
Fumer le microphone, c’est mon fort mon cher Nelson
J’affectionne, préfère ça aux « wells », j’ suis pas Orson
Mais personne, par contre mon rap flashe comme Gordon
Détonne, cartonne, te rend « stone » comme Sly
Ça change des merdes qui font que comme Nathalie, tu bailles
La F.M. en est pleine, et comme Stéphane, nous berne
Moi, j’reste à la source du Hip Hop, Comme Jean près de la fontaine
Près de la fontaine, ouais près de la fontaine
A la source du Hip Hop, comme Jean près de la fontaine
C’est là où je suis, donc M.C. caltes si t’es pas carré
Genre Jim ou Mariah car comme Guillaume, tu risques de caner
Près de la fontaine, ouais près de la fontaine
A la source du Hip Hop, comme Jean près de la fontaine
C’est là où je suis, donc M.C. caltes si t’es pas carré
Genre Jim ou Mariah car comme Guillaume, tu risques de caner …
M.C. de l’ouest comme Kanye, un rien chauvin comme Ingrid
C’est l’encre de mon « bic » que j’fais saigner, pas Mathilde
Tu me prends pour un OVNI, mec, t’es bourré comme Jean-Claude
Ou t’as trop abusé au buffet de Marie-Georges
Pris 2 cônes avec Antoine, du pernod avec Jean-Pierre
T’as beau t’appeler Julien, t’as plus du tout les idées claires
Moi, j’suis qu’un gars ordinaire, j’aime les choses simples : la « zique », les nanas
Pas Mouskouri, j’les préfère jolies telles Angelina
Pas trop sophistiquées, avec des fossettes comme Farah
Pas celles qui dans la débauche, comme Hélène, s’égara
Cigare à la bouche, ça vaut pas Laetitia ça casse ta
Féminité, comme dit David : « c’est pas beau oui ! »
Mais moche comme les B-Boys de France qui ont la gale
Gangsters ou trop mielleux, c’est comme Steven, ils s’égalent
Niveau médiocrité, t’as vu le « move » où il en est
A dire vrai, ça me rend bè bè bè bèg … Beigbeider
Putain, j’en bégaie, j’suis trop déçu, j’dis des conneries comme Sean
J’ai trop d’peine, les temps sont pourris
Le Hip Hop redeviendra-t-il royal comme Ségolène
J’en sais rien, j’m’appelle pas Brigitte mais reste près de la fontaine
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Confidence (remix)
03:57
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Bisous à toutes les « sisters » , « lover » , pas gigolo
Pas juste un amateur de « lolos » , j’arrive classe comme du Grover
Washington , gentleman donc si t’es mignonne
J’ te laisse souffler dans mon saxo comme Bill Clinton
Please ton « phone » , j’ rigole , c’était pour la rime
Si t’es bien sous tous rapports , moi aussi j’ suis un gars « clean »
J’ai les usages et manières avec les mères ou « frangines »
Fais pas ta mégère , j’ai pas l’âme d’un misogyne
Chérie , c’est clair , suis-moi , je t’invite au restau
Attends toi à mieux qu’à ceux du Cœur , à du costaud
Dîner aux chandelles , on sirotera du Château Margaux
Charmant , je serais ton prince et toi , ma Clotilde Courau
Ni rot ni autre bruit suspect , distingué comme un Lord
Même si je sors de l’underground comme les Lords
Je serais , je saurais t’enchanter , te faire rire
Et rêver , remplir ton espace doré , te séduire
Non , j’ai pas l’intention d’établir un tableau de chasse
Rassure-toi , je vais pas te dévergonder si t’es chaste
Et si je sors le grand jeu , un soir , sous les astres
Prends-le comme le vœu d’un jeune épris enthousiaste
L’esprit mal tourné , des tas d’hommes rendent méfiantes
Les belles femmes de corps et Q.I. car ils placent avant le cul
Gars , c’est établi , le romantisme y perd en substance
Et en fin de compte , c’est nous qui l’avons dans le …
Le temps est venu de te faire une confidence
Rien qu’une danse avec ma belle et pour moi , tout prend un sens … dans l’existence
Baby , c’est sûr , y a tant de branleurs sur le circuit
De beaux parleurs qui louchent sur toi comme des enfants sur des biscuits
T’imaginent à poil ou en Lise Charmel
Disent qu’ils pensent à toi mais ne rêvent qu’aux plaisirs charnels
T’es belle , le Seigneur t’a aussi donné des formes
D’après les normes en vigueur , ils disent que t’es bonne
Moi aussi , pour être honnête , en fait , vas pas te vexer
J’ mentirais si je disais que ton corps , j’ veux pas l’annexer
T’es partagée entre envie de plaire et doute
Dommage , on commande pas sa moitié chez La Redoute
Donc faut faire avec , faire du yo-yo avec sa pudeur
Des fois c’est pas « jo-jo » et ça se termine dans la douleur
Le flop car passer fréquemment de bras en bras
Donne mauvaise réputation quand on porte un « wonderbra »
T’es pas Wonder Woman , tu te sens sale et tu pleures
Sensible au fond , prisonnière dans ce donjon
Et c’est la même pour bien des gazières indépendantes
L’enfer au tournant comme dans l’œuvre de Dante
Hé , est-on faits pour ça ? Ces vicissitudes
Ou pour se cloisonner chez soi : filles et fils de solitude
Tu sais , nous aussi , on a besoin de sollicitude
Même si on le cache derrière nos manières rudes
Nos attitudes fières de merde , de mecs à la noix
On se la joue mais c’est vrai que sans la femme , on se noie
Assurément , sans profondeur dans les sentiments
Les jours sont trop longs , la vie vaut pas un centime
C’est ce que je crois donc je me comporte comme un roi
Qui attend sa reine dans une jungle de désarroi
Souveraine , où es tu , entends-tu ma confidence ?
Rien qu’une danse avec ma belle et pour moi , tout prend un sens … dans l’existence
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6. |
Freestyle sur la MB Prod
02:48
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7. |
Lisa (interlude)
02:04
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8. |
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T’as vu, le temps passe vite, les journées défilent
A vitesse grand V comme les passants dans une grande ville
Déjà trente et quelques à mon compteur, ça tourne
L’air de rien, sous l’influence de Saturne
J’ai un pincement au cœur à chaque fois que je pense au passé
Des tonnes de regrets car dieu, ce que j’ai pu glander
Pas trop d’embardées mais tant d’heures à rêvasser
Ou à remettre au lendemain sans chercher à avancer
J’étais juste un môme du quartier, émacié et modeste
Occupé à courir dans le vide comme Forrest
Enfant puis ado gugusse sous les nimbus, loin d’être Crésus
Avec un hobby : refaire le monde sous l’abribus
Le soir, on y passait des moments avec les potes
A arpenter la ville aussi, j’en ai des anecdotes
Sur ce genre de soirées «galère», pas sur un yacht
Celles qui suivent une longue marche et après, tu dors comme une marmotte
J’en ai d’autres, celles où on rêvait d’être des stars
Excités après la vision d’un clip de Gangstarr
J’avais ça en tête même en cours et patatras !
Mes notes ont chuté mais j’ai quand même eu mon bac
J’écrivais des rimes en vrac au fond de la classe, c’est débile
Mais gravé dans ma mémoire à l’encre indélébile
A cette époque, le futur me donnait moins la chair de poule
Des fois, quand j’y repense, franchement …
Souvent j’revois cette bande de potes qu’on formait, joyeuse et fraternelle
Quasiment ensemble depuis la maternelle
Usant nos semelles dans les recoins des mêmes venelles
Naïfs, à ces âges, on croit la jeunesse éternelle
On savoure le quotidien qui vient, pleins de choses simples
De jeux, de matchs de foot, de murs où l’on grimpe
Les pensées pas orientées vers des idées moins saintes
Du genre qui donnent mal au crâne comme de l’absinthe
Puis ça change, un beau jour les anges bifurquent
Moi j’ai gardé le cap, rapide comme Lucky Luke
Filant droit vers un flirt dans une galerie commerciale
Pas de clans, peu de heurts sous un vent glacial
Impartial, j’étais timide mais vraiment fan
Bien connu, le type dans son coin avec son walkman
Mon look, à l’école, faisait rire les bandes de vaches
Car j’ copiais mes idoles et les saoulais avec mon H.H.
Ça m’a tourmenté longtemps mais sans qu’ j’en démorde
Pour mettre à l’amende ceux qui parlaient d’effet de mode
Goguenards face à nos codes made in U.S.A.
Mais plus tard j’en ai grillé pleins qui dansaient à la M.P.T.
On réservait les salles, tapis ici et là
Placés pour partir au sol puis en pugilat
Improvisé, ça finissait mais toujours bon enfant
Bref rien de très extraordinaire pour des jeunes dans le vent
Des fois, quand j’y repense, franchement …
Même si j’ai passé les deux tiers de mon temps dans la lune
A ne rien faire et le reste à gommer mes lacunes
Gamin trop fier, occupé à lorgner les lagunes
De loin, en attendant une « occase » opportune
J’ regrette souvent ces moments futiles qu’on passait jadis
Ces booms et soirées où on s’ faufilait gratis
Avec un coté artiste toujours en quête d’une astuce
Parés à foncer même si ça mène au terminus
Pas peur de rentrer tard été, automne ou hiver
Ou d’imiter la signature de ma mère en bon faussaire
Pour masquer un flagrant délit d’école buissonnière
Sorry, je fais mon mea culpa dans ces vers
Et toutes les choses que j’ peux plus faire, quelque part un peu amer
Car à contrecœur, le teen-ager j’ai laissé derrière
Celui que j’étais qui se voyait à l’age que j’ai
30 ans, marié, un beau métier et des moufflets
Depuis qu’ma fille est née, j’ai plus de préoccupations
Grognon, j’vois les années qui filent sans compassion
Avant je les tuais toutes maintenant c’est elles qui me tuent
Et laissent à mes songes une place trop exiguë
La nostalgie me prend, emportant mes délires d’antan
Pourtant quand j’y repense, franchement …
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9. |
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Mon rap, c’est la puissance sortie de nulle part, un anti-cafard
Mon rap a du sens, dans son essence mon rap est sincère
Une bouffée d’air, une oasis dans l’désert
Je sais qu’tu l’attends comme un gosse attend son dessert
Mon rap c’est un geyser, un gisement de rimes
Un déluge de métaphores, de style, mon rap est subtil
Pas mercantile, entre nous c’est une idylle
Mon rap est fidèle, y a que moi qui butine son pistil
Mon rap est un piment, mets-en dans ta vie, grand
Avales ce condiment incandescent, mon rap est grandiose
Guérit des ecchymoses comme une bonne médecine
Quand la vie m’indispose, c’est une dose de pénicilline
Et pas une ode à Céline, aux antipodes sa cime
Culmine comme les plafonds de la chapelle Sixtine
B-Boy, tu cherches un hymne, mon rap est idéal
Donc lésines pas, mon gars, tu le vaux bien comme L’Oréal
Un rap fluide comme le jeu galactique du Réal
Issu des ruelles, pas d’un radio-crochet ou d’une chorale
Un rap qui donne la pêche comme le matin des céréales
Et qui à chaque fois flingue plus qu’à OK Corral
Mon rap, c’est du bon son, garçon
Un produit frais à consommer sans modération, en salon ou en soirée
« Enfoiré ! », qu’ils disent, « ton rap nous électrise ! »
Normal, le leur a le bac et le mien une maitrise …
Mon rap est sans commentaire comme un bon film documentaire
Décrit le décor puis son envers, mon rap est d’enfer
Diffère des airs qu’on entend, un brin austère
Porté par les embruns, mon rap danse comme Fred Astaire
Mon rap est colère quand j’vois qu’on juge sur la couleur
Il pleure quand j’aperçois un peuple dans la douleur
Un jeune dans la galère, mon rap est solidaire
Sonne à la fois fort et sensible telle une âme solitaire
Mon rap est volontaire tel un engagé
Enragé, allergique aux préjugés comme l’OM au PSG
Ou vice-versa, dans ce cas mon rap est impartial
Te salue avant le « clash » comme dans un art martial
C’est crucial comme le code d’honneur des samouraïs
Non, pas d’temps à perdre chez mon dealer avec un rail
J’travaille son contenu pour que mon rap soit bien vêtu
Musclé dessous et bien « foutu », non pas léger tel un fétu
De paille, me paye un rap brillant tel un émail
Tu veux un échantillon, passes-moi ton e-mail
Tu feras la comparaison entre ton S et mon XXL
Ton rap du sol et le mien de la Tour Eiffel
Mon rap c’est aussi de l’égo, tu l’as compris
Mais pas qu’ça, mon rap c’est tout un état d’esprit
Je mets tout dedans pour qu’à la fin ça casse la baraque
Que ça claque, que tu te dises : « ça c’est du Vincent BLACK ! »
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10. |
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Petite fleur a 17 ans, fête son anniversaire
Autour d’elle, sa sœur, ses parents pour des vœux les plus sincères
Elle pouffe de rire, souffle les bougies, son père « chouffe »
Sans s’douter que plus l’temps passe, plus sa fille devient une « pouffe »
Lui, naïf, la voit toujours chétive, charmante « chipie »
Choupette avec ses couettes, figée sur photographies
Figée sur clichés, « fifille » à papa « chouchoutée »
Car papa a tout donné pour bien vivre en société
A satiété, mais parfois faut savoir trancher entre l’manque et l’excès
Assouvir tous les caprices crée parfois l’abcès
Un accès au luxe, enfin une enfant qu’on gâte trop
Et au lycée, la fleur aux yeux d’Agathe s’ dévergondent un peu trop
Traumatisée, trop maquillée, rouge à lèvres prononcé
Rimmel, mascara, taille fine et élancée
Cœur croisé d’Playtex, la miss se la joue « sex’ »
Beau « Telma », beaux « nénés », ouais ouais belle taille de bonnet
Refrain :
Mais qu’est-ce-que c’est qu’ça ?
Ça s’est une petite fleur … une petite fleur sauvage
Mais qu’est-ce-que c’est qu’ça ?
Ça s’est une petite fleur … une petite fleur sauvage
Mais qu’est-ce-que c’est qu’ça ?
Ça s’est une petite fleur … une petite fleur sauvage
Mais qu’est-ce-que c’est qu’ça ?
Une petite fleur … pas nette avec ça … Sauvage !
Elle est comme ses copines, jolie mais trop juvénile
Se prend pour une femme mais agit encore de façon puérile
Futile, mauvais karma, elle porte une main de fatma
Zama, l’envie d’s’encanailler comme un méchant eczéma
La démange, elle roule des hanches quand elle passe près des « rabzas »
Un noir ou un lascar qui s’épanche avec le « zetla »
Tout un cinéma pour quoi ? Pour chasser la monotonie
L’ennui dans sa vie d’impie … Hein pitoyable !
Tandis qu’son père pète un câble, c’est sur la fille pète un coup
A de quoi rouler des « pets » dans le cartable grâce à ses sous
Sincèrement, bien fait pour lui, ce gros plein d’soupe est trop raciste
A un tel point qu’un jour elle ira se plaindre (ira se plaindre !)
En 1 mot, 2 syllabes, mer-de pour le père-de
Sa sœur qui l’écœure avec son esprit hi-deux
Un-deux, trois : encore ce n’est pas le pire
Soucieux de sa virginité pourtant soyons franc elle tire …
Refrain
Autour d’elle, tous gravitent comme des guêpes pour l’pollen
Est-ce Paul ou Virginie ou Hélène et les garçons
Ou les garçons sur Hélène, J.R. sur Sue Ellen
Pas saine, mais la sueur des quartiers, c’est ça qu’elle aime
«Senci» et sirènes, son souci de rébellion
Jeune reine des lilas telle Dalila cherchant son Samson
Au fond, tout se résume à une chanson de Dalida
« Elle venait d’avoir 18 ans » … hein nada !
Dix-sept, chiffre maudit comme le tel de la police
Après fils, quand on est grand on s’dit : « ce ne fut qu’un passage ! »
Passage dans l’âge bête, soupirants pleins la tête
Soupirail, porte ouverte, soupirs, strass et paillettes
Pour son père, elle est innocente ce n'est qu'une ado
S’il savait qu’elle avale des Banana Split comme Lio
Myope ou surement aveugle comme Stevie Wonder (ouais Stevie Wonder !)
Pas d’erreur la canaille
Mais dis, toi, que ferais-tu à sa place ?
Dis, penses-tu comme Vincent BLACK ? , paires de baffes et coups d’ gun
Si ta fille rêvait d’un tatouage sur son épaule lisse
Sur ses reins ou ses seins, d’une belle fleur de lys …
Refrain
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11. |
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12. |
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13. |
Petite fleur de jazz
04:10
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14. |
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Si j’rap , c’est pour te défoncer comme un psylo
J’ai pas envie qu’ma prod soit un coup d’épée dans l’eau
Une énième grosse merde comme celle qui engraine la F.M.
Avec des paroles qui « foutent » la gerbe sur un beat infame
Je t’informe, j’viens pas juste pour épater la gallerie
Mais pour remettre de l’ordre dans ton hip hop comme le fit
Super Nanny chez les p’tits , M.C. sans panoplie
C’est symplement quand la prose cartonne que meon contrat est rempli
J’agis à l’ancienne avec dextérité et technique
Strict, m’acoquine pas avec ces b.boys en plastique
Bidons , qui absorbent la pop comme des serviettes hygiéniques
Belles tuniques , mais en terme de musique, c’est bien trop tragique
Y a tout à apprendre, y a que du vent, y a pas les bases
Tes sons, j’les refais en 2 minutes sur cubase
Pas besoin de MPC ni d’SP et je sais que tu sais
Que Vincent te kicke en direct de ses W.C.
Oh oui, j’te mystifie, ici c’est pas du « Jacques a dit ! »
On vient pas faire une marelle, quoi ? on t’a pas dit
Comme Rocky, j’boxe avec des mots qui
Cognent des arrivistes mortels comme Rox et Rouky
Débarqué en bagguys sans entrainement dans le maquis
J’les fait repartir plus vite qu’un jockey sur son sulky
T’insultes qui ? tu crois connaître notre art
Comme ces ignares qui croient connaître l’Asie parce qu’ils ont dégusté des sushis
Réflechis au lieu de t’pavaner tel un sultan
J’suis pas Evelyne Déliat mais j’te prédis un sale temps
Saleté d’époque, les imbéciles croient tout facile
Mais c’est pas sur le net qu’ils vont s’dénicher un rappin’
Trop vénals, du rap ils pompent l’énergie vitale
Et j’trouve ça dur à vivre telle une insuffisance rénale
Vénal, le b.boy actuel l’est dans ses actions
C’est moins la passion du son qui fait l’attraction
Mais comment faire du bon si on délaisse les fondations
C’est comme monter un show sur scène sans répétition
Sans réflexion, c’est la charrue avant les bœufs
Le trois avant le deux , l’homme avant le dieux
Odieux … cet amas de oaks me lasse
Y en a qui bossent dur mais trop se prélassent
Sur ce , mon cul , j’te fais pas une dédicace
Mais te jette tel un bout d’P.Q. et tire la chasse !
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Vincent BLAK Brest, France
M.C. / Beatproducer / Hip Hop artist from Quéli City (Brest mêm'), France
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