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Vincent BLAK - La belle trentaine

by Vincent BLAK

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Théorème 01:53
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J’écris sans talent inné, pousse mes limites tel un forcené Teste mon mental, mes textes naissent dans la souffrance Franchement, tarif à payer pour qu’on te respecte Dans un milieu où on raye les faibles sans pitié Peu de piété, les faits sont là, ma science doit être en phase Avec la réalité et pas avec les infectes Et sache qu’alité, la nuit j’y pense ça m’obsède Que le pire des détracteurs ressente la force de mes phrases Celui pour qui nous ne sommes que des jeunes dans des squares Farouches squales la bouche pleine d’insultes ou bien incultes Cul de jatte de l’intelligence, consultes ton dico J’ai une conscience et pas de souci psycho Moi, c’est ailleurs que je vais chercher bonheur comme Chico Sur des sons qui tournent comme les hélices d’un hélico Et qui t’instruisent, fils, j’y travaille après minuit Car la plupart du temps, plus inspiré quand c’est la … Refrain Perfectionniste, la qualité, mon moteur Qu’importe le sujet, gai ou triste, faut qu’ j’ prenne de la hauteur Perforateur d’idées reçues quand j’ susurre C’est sûr, encore un rappeur mais que le public se rassure Si des M.C.’s reculent face aux censeurs et que ça sature Me voici pour faire des émules et causer des points de suture Ceinture de feu autour du style, taciturne Dans la vie, si j’ fume pas le MIC, j’ peux craquer comme ta cité J’ai ton consentement mais si t’es là pour participer M.C. , derrière des cyprès , commences par partir pisser Si près de mon art, debout quand la ville s’endort Je joue ça, visite ou explore, chercheur d’or Elabore des écrits pas pour faire des apartés Ni pour qu’on me mate moins qu’un film en V.O. sur Arté Bref impliqué à fond dans le hip hop et sa clarté Faudrait que tu sois balèze si tu voulais m’en écarter … Refrain Et c’est le retour de … Black le diamantaire, de nulle part j’émane Et je brûle la place sans essence dans mon jerricane Un feu d’artifice de saphirs et rubis Ma prose, faut qu’elle brille, qu’elle soit lisse comme une bille Et j’ me lève pour en graver plus sur du papier Vogue sur des étangs où l’M.C. imberbe n’a pas pied Gêné par une vision qui ne va pas au delà de son clapier De son quartier, de maigres avantages comme une montre Cartier J’ai l’œil de l’épervier, un regard perçant J’épie puis envoie l’auditeur sur d’autres versants Hé garçon, vu le mal donné, écoutes mes versets J’ viens pas jouer le beau dans un joli « sweat » en jersey Bercer de musique, le haut j’y fonce comme une comète Et jusqu’aux allées du nirvana faut pas qu’ je comate Hun comme Attila, chien sauvage pour les gros « nazes » Deux – pas de villa, que le macadam sous mes godasses Trois – je fais feu sur un son plutôt jazz (jazz) L’idéal pour poser mes phases (phases) C’est mon kif, j’ai pas besoin de « taz » (taz) Champion dans mon art comme Ilie Nastase … Refrain : La nuit, l’envie est là, pas d’aléas, commence le défi Un combat, une compète mais c’est moi que je défie Pour aller plus loin dans les débats pour que mon art Resplendisse tel un diamant, ouais un diamant…
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Chaque fois que j’grimpe sur une scène, j’essaie d’être plus brillant que Dany Développe un style original, plus frais que Sami Sans jamais en faire trop, jouer la « star » comme Joey Pour avoir un bon « flow », j’ai la méthode comme Cauet Tu m’connais, j’m’isole comme l’ermite, j’ suis pas Thierry Mais quand mon truc est prêt, de la rime c’est moi le comte comme Henri Les experts sont séduits, comme Vanessa au paradis Et les majors veulent me signer pour faire du « cash » comme Johnny Chaque fois, c’est ainsi, que j’officie en solo comme Bruno Ou en « featuring », y a pas d’Christine que des bravos Des sanglots, des « oaks » qui ont le bourdon comme Didier Chialent, ne s’appellent pas David mais bon sang, qu’ils sont douillets Ouais, nouilles et sans fierté, j’leur mets leur piquette comme Wilson Fumer le microphone, c’est mon fort mon cher Nelson J’affectionne, préfère ça aux « wells », j’ suis pas Orson Mais personne, par contre mon rap flashe comme Gordon Détonne, cartonne, te rend « stone » comme Sly Ça change des merdes qui font que comme Nathalie, tu bailles La F.M. en est pleine, et comme Stéphane, nous berne Moi, j’reste à la source du Hip Hop, Comme Jean près de la fontaine Près de la fontaine, ouais près de la fontaine A la source du Hip Hop, comme Jean près de la fontaine C’est là où je suis, donc M.C. caltes si t’es pas carré Genre Jim ou Mariah car comme Guillaume, tu risques de caner Près de la fontaine, ouais près de la fontaine A la source du Hip Hop, comme Jean près de la fontaine C’est là où je suis, donc M.C. caltes si t’es pas carré Genre Jim ou Mariah car comme Guillaume, tu risques de caner … M.C. de l’ouest comme Kanye, un rien chauvin comme Ingrid C’est l’encre de mon « bic » que j’fais saigner, pas Mathilde Tu me prends pour un OVNI, mec, t’es bourré comme Jean-Claude Ou t’as trop abusé au buffet de Marie-Georges Pris 2 cônes avec Antoine, du pernod avec Jean-Pierre T’as beau t’appeler Julien, t’as plus du tout les idées claires Moi, j’suis qu’un gars ordinaire, j’aime les choses simples : la « zique », les nanas Pas Mouskouri, j’les préfère jolies telles Angelina Pas trop sophistiquées, avec des fossettes comme Farah Pas celles qui dans la débauche, comme Hélène, s’égara Cigare à la bouche, ça vaut pas Laetitia ça casse ta Féminité, comme dit David : « c’est pas beau oui ! » Mais moche comme les B-Boys de France qui ont la gale Gangsters ou trop mielleux, c’est comme Steven, ils s’égalent Niveau médiocrité, t’as vu le « move » où il en est A dire vrai, ça me rend bè bè bè bèg … Beigbeider Putain, j’en bégaie, j’suis trop déçu, j’dis des conneries comme Sean J’ai trop d’peine, les temps sont pourris Le Hip Hop redeviendra-t-il royal comme Ségolène J’en sais rien, j’m’appelle pas Brigitte mais reste près de la fontaine
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Bisous à toutes les « sisters » , « lover » , pas gigolo Pas juste un amateur de « lolos » , j’arrive classe comme du Grover Washington , gentleman donc si t’es mignonne J’ te laisse souffler dans mon saxo comme Bill Clinton Please ton « phone » , j’ rigole , c’était pour la rime Si t’es bien sous tous rapports , moi aussi j’ suis un gars « clean » J’ai les usages et manières avec les mères ou « frangines » Fais pas ta mégère , j’ai pas l’âme d’un misogyne Chérie , c’est clair , suis-moi , je t’invite au restau Attends toi à mieux qu’à ceux du Cœur , à du costaud Dîner aux chandelles , on sirotera du Château Margaux Charmant , je serais ton prince et toi , ma Clotilde Courau Ni rot ni autre bruit suspect , distingué comme un Lord Même si je sors de l’underground comme les Lords Je serais , je saurais t’enchanter , te faire rire Et rêver , remplir ton espace doré , te séduire Non , j’ai pas l’intention d’établir un tableau de chasse Rassure-toi , je vais pas te dévergonder si t’es chaste Et si je sors le grand jeu , un soir , sous les astres Prends-le comme le vœu d’un jeune épris enthousiaste L’esprit mal tourné , des tas d’hommes rendent méfiantes Les belles femmes de corps et Q.I. car ils placent avant le cul Gars , c’est établi , le romantisme y perd en substance Et en fin de compte , c’est nous qui l’avons dans le … Le temps est venu de te faire une confidence Rien qu’une danse avec ma belle et pour moi , tout prend un sens … dans l’existence Baby , c’est sûr , y a tant de branleurs sur le circuit De beaux parleurs qui louchent sur toi comme des enfants sur des biscuits T’imaginent à poil ou en Lise Charmel Disent qu’ils pensent à toi mais ne rêvent qu’aux plaisirs charnels T’es belle , le Seigneur t’a aussi donné des formes D’après les normes en vigueur , ils disent que t’es bonne Moi aussi , pour être honnête , en fait , vas pas te vexer J’ mentirais si je disais que ton corps , j’ veux pas l’annexer T’es partagée entre envie de plaire et doute Dommage , on commande pas sa moitié chez La Redoute Donc faut faire avec , faire du yo-yo avec sa pudeur Des fois c’est pas « jo-jo » et ça se termine dans la douleur Le flop car passer fréquemment de bras en bras Donne mauvaise réputation quand on porte un « wonderbra » T’es pas Wonder Woman , tu te sens sale et tu pleures Sensible au fond , prisonnière dans ce donjon Et c’est la même pour bien des gazières indépendantes L’enfer au tournant comme dans l’œuvre de Dante Hé , est-on faits pour ça ? Ces vicissitudes Ou pour se cloisonner chez soi : filles et fils de solitude Tu sais , nous aussi , on a besoin de sollicitude Même si on le cache derrière nos manières rudes Nos attitudes fières de merde , de mecs à la noix On se la joue mais c’est vrai que sans la femme , on se noie Assurément , sans profondeur dans les sentiments Les jours sont trop longs , la vie vaut pas un centime C’est ce que je crois donc je me comporte comme un roi Qui attend sa reine dans une jungle de désarroi Souveraine , où es tu , entends-tu ma confidence ? Rien qu’une danse avec ma belle et pour moi , tout prend un sens … dans l’existence
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La belle trentaine (free) 04:26
T’as vu, le temps passe vite, les journées défilent A vitesse grand V comme les passants dans une grande ville Déjà trente et quelques à mon compteur, ça tourne L’air de rien, sous l’influence de Saturne J’ai un pincement au cœur à chaque fois que je pense au passé Des tonnes de regrets car dieu, ce que j’ai pu glander Pas trop d’embardées mais tant d’heures à rêvasser Ou à remettre au lendemain sans chercher à avancer J’étais juste un môme du quartier, émacié et modeste Occupé à courir dans le vide comme Forrest Enfant puis ado gugusse sous les nimbus, loin d’être Crésus Avec un hobby : refaire le monde sous l’abribus Le soir, on y passait des moments avec les potes A arpenter la ville aussi, j’en ai des anecdotes Sur ce genre de soirées «galère», pas sur un yacht Celles qui suivent une longue marche et après, tu dors comme une marmotte J’en ai d’autres, celles où on rêvait d’être des stars Excités après la vision d’un clip de Gangstarr J’avais ça en tête même en cours et patatras ! Mes notes ont chuté mais j’ai quand même eu mon bac J’écrivais des rimes en vrac au fond de la classe, c’est débile Mais gravé dans ma mémoire à l’encre indélébile A cette époque, le futur me donnait moins la chair de poule Des fois, quand j’y repense, franchement … Souvent j’revois cette bande de potes qu’on formait, joyeuse et fraternelle Quasiment ensemble depuis la maternelle Usant nos semelles dans les recoins des mêmes venelles Naïfs, à ces âges, on croit la jeunesse éternelle On savoure le quotidien qui vient, pleins de choses simples De jeux, de matchs de foot, de murs où l’on grimpe Les pensées pas orientées vers des idées moins saintes Du genre qui donnent mal au crâne comme de l’absinthe Puis ça change, un beau jour les anges bifurquent Moi j’ai gardé le cap, rapide comme Lucky Luke Filant droit vers un flirt dans une galerie commerciale Pas de clans, peu de heurts sous un vent glacial Impartial, j’étais timide mais vraiment fan Bien connu, le type dans son coin avec son walkman Mon look, à l’école, faisait rire les bandes de vaches Car j’ copiais mes idoles et les saoulais avec mon H.H. Ça m’a tourmenté longtemps mais sans qu’ j’en démorde Pour mettre à l’amende ceux qui parlaient d’effet de mode Goguenards face à nos codes made in U.S.A. Mais plus tard j’en ai grillé pleins qui dansaient à la M.P.T. On réservait les salles, tapis ici et là Placés pour partir au sol puis en pugilat Improvisé, ça finissait mais toujours bon enfant Bref rien de très extraordinaire pour des jeunes dans le vent Des fois, quand j’y repense, franchement … Même si j’ai passé les deux tiers de mon temps dans la lune A ne rien faire et le reste à gommer mes lacunes Gamin trop fier, occupé à lorgner les lagunes De loin, en attendant une « occase » opportune J’ regrette souvent ces moments futiles qu’on passait jadis Ces booms et soirées où on s’ faufilait gratis Avec un coté artiste toujours en quête d’une astuce Parés à foncer même si ça mène au terminus Pas peur de rentrer tard été, automne ou hiver Ou d’imiter la signature de ma mère en bon faussaire Pour masquer un flagrant délit d’école buissonnière Sorry, je fais mon mea culpa dans ces vers Et toutes les choses que j’ peux plus faire, quelque part un peu amer Car à contrecœur, le teen-ager j’ai laissé derrière Celui que j’étais qui se voyait à l’age que j’ai 30 ans, marié, un beau métier et des moufflets Depuis qu’ma fille est née, j’ai plus de préoccupations Grognon, j’vois les années qui filent sans compassion Avant je les tuais toutes maintenant c’est elles qui me tuent Et laissent à mes songes une place trop exiguë La nostalgie me prend, emportant mes délires d’antan Pourtant quand j’y repense, franchement …
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Mon rap (free) 04:24
Mon rap, c’est la puissance sortie de nulle part, un anti-cafard Mon rap a du sens, dans son essence mon rap est sincère Une bouffée d’air, une oasis dans l’désert Je sais qu’tu l’attends comme un gosse attend son dessert Mon rap c’est un geyser, un gisement de rimes Un déluge de métaphores, de style, mon rap est subtil Pas mercantile, entre nous c’est une idylle Mon rap est fidèle, y a que moi qui butine son pistil Mon rap est un piment, mets-en dans ta vie, grand Avales ce condiment incandescent, mon rap est grandiose Guérit des ecchymoses comme une bonne médecine Quand la vie m’indispose, c’est une dose de pénicilline Et pas une ode à Céline, aux antipodes sa cime Culmine comme les plafonds de la chapelle Sixtine B-Boy, tu cherches un hymne, mon rap est idéal Donc lésines pas, mon gars, tu le vaux bien comme L’Oréal Un rap fluide comme le jeu galactique du Réal Issu des ruelles, pas d’un radio-crochet ou d’une chorale Un rap qui donne la pêche comme le matin des céréales Et qui à chaque fois flingue plus qu’à OK Corral Mon rap, c’est du bon son, garçon Un produit frais à consommer sans modération, en salon ou en soirée « Enfoiré ! », qu’ils disent, « ton rap nous électrise ! » Normal, le leur a le bac et le mien une maitrise … Mon rap est sans commentaire comme un bon film documentaire Décrit le décor puis son envers, mon rap est d’enfer Diffère des airs qu’on entend, un brin austère Porté par les embruns, mon rap danse comme Fred Astaire Mon rap est colère quand j’vois qu’on juge sur la couleur Il pleure quand j’aperçois un peuple dans la douleur Un jeune dans la galère, mon rap est solidaire Sonne à la fois fort et sensible telle une âme solitaire Mon rap est volontaire tel un engagé Enragé, allergique aux préjugés comme l’OM au PSG Ou vice-versa, dans ce cas mon rap est impartial Te salue avant le « clash » comme dans un art martial C’est crucial comme le code d’honneur des samouraïs Non, pas d’temps à perdre chez mon dealer avec un rail J’travaille son contenu pour que mon rap soit bien vêtu Musclé dessous et bien « foutu », non pas léger tel un fétu De paille, me paye un rap brillant tel un émail Tu veux un échantillon, passes-moi ton e-mail Tu feras la comparaison entre ton S et mon XXL Ton rap du sol et le mien de la Tour Eiffel Mon rap c’est aussi de l’égo, tu l’as compris Mais pas qu’ça, mon rap c’est tout un état d’esprit Je mets tout dedans pour qu’à la fin ça casse la baraque Que ça claque, que tu te dises : « ça c’est du Vincent BLACK ! »
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Petite fleur a 17 ans, fête son anniversaire Autour d’elle, sa sœur, ses parents pour des vœux les plus sincères Elle pouffe de rire, souffle les bougies, son père « chouffe » Sans s’douter que plus l’temps passe, plus sa fille devient une « pouffe » Lui, naïf, la voit toujours chétive, charmante « chipie » Choupette avec ses couettes, figée sur photographies Figée sur clichés, « fifille » à papa « chouchoutée » Car papa a tout donné pour bien vivre en société A satiété, mais parfois faut savoir trancher entre l’manque et l’excès Assouvir tous les caprices crée parfois l’abcès Un accès au luxe, enfin une enfant qu’on gâte trop Et au lycée, la fleur aux yeux d’Agathe s’ dévergondent un peu trop Traumatisée, trop maquillée, rouge à lèvres prononcé Rimmel, mascara, taille fine et élancée Cœur croisé d’Playtex, la miss se la joue « sex’ » Beau « Telma », beaux « nénés », ouais ouais belle taille de bonnet Refrain : Mais qu’est-ce-que c’est qu’ça ? Ça s’est une petite fleur … une petite fleur sauvage Mais qu’est-ce-que c’est qu’ça ? Ça s’est une petite fleur … une petite fleur sauvage Mais qu’est-ce-que c’est qu’ça ? Ça s’est une petite fleur … une petite fleur sauvage Mais qu’est-ce-que c’est qu’ça ? Une petite fleur … pas nette avec ça … Sauvage ! Elle est comme ses copines, jolie mais trop juvénile Se prend pour une femme mais agit encore de façon puérile Futile, mauvais karma, elle porte une main de fatma Zama, l’envie d’s’encanailler comme un méchant eczéma La démange, elle roule des hanches quand elle passe près des « rabzas » Un noir ou un lascar qui s’épanche avec le « zetla » Tout un cinéma pour quoi ? Pour chasser la monotonie L’ennui dans sa vie d’impie … Hein pitoyable ! Tandis qu’son père pète un câble, c’est sur la fille pète un coup A de quoi rouler des « pets » dans le cartable grâce à ses sous Sincèrement, bien fait pour lui, ce gros plein d’soupe est trop raciste A un tel point qu’un jour elle ira se plaindre (ira se plaindre !) En 1 mot, 2 syllabes, mer-de pour le père-de Sa sœur qui l’écœure avec son esprit hi-deux Un-deux, trois : encore ce n’est pas le pire Soucieux de sa virginité pourtant soyons franc elle tire … Refrain Autour d’elle, tous gravitent comme des guêpes pour l’pollen Est-ce Paul ou Virginie ou Hélène et les garçons Ou les garçons sur Hélène, J.R. sur Sue Ellen Pas saine, mais la sueur des quartiers, c’est ça qu’elle aime «Senci» et sirènes, son souci de rébellion Jeune reine des lilas telle Dalila cherchant son Samson Au fond, tout se résume à une chanson de Dalida « Elle venait d’avoir 18 ans » … hein nada ! Dix-sept, chiffre maudit comme le tel de la police Après fils, quand on est grand on s’dit : « ce ne fut qu’un passage ! » Passage dans l’âge bête, soupirants pleins la tête Soupirail, porte ouverte, soupirs, strass et paillettes Pour son père, elle est innocente ce n'est qu'une ado S’il savait qu’elle avale des Banana Split comme Lio Myope ou surement aveugle comme Stevie Wonder (ouais Stevie Wonder !) Pas d’erreur la canaille Mais dis, toi, que ferais-tu à sa place ? Dis, penses-tu comme Vincent BLACK ? , paires de baffes et coups d’ gun Si ta fille rêvait d’un tatouage sur son épaule lisse Sur ses reins ou ses seins, d’une belle fleur de lys … Refrain
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Si j’rap , c’est pour te défoncer comme un psylo J’ai pas envie qu’ma prod soit un coup d’épée dans l’eau Une énième grosse merde comme celle qui engraine la F.M. Avec des paroles qui « foutent » la gerbe sur un beat infame Je t’informe, j’viens pas juste pour épater la gallerie Mais pour remettre de l’ordre dans ton hip hop comme le fit Super Nanny chez les p’tits , M.C. sans panoplie C’est symplement quand la prose cartonne que meon contrat est rempli J’agis à l’ancienne avec dextérité et technique Strict, m’acoquine pas avec ces b.boys en plastique Bidons , qui absorbent la pop comme des serviettes hygiéniques Belles tuniques , mais en terme de musique, c’est bien trop tragique Y a tout à apprendre, y a que du vent, y a pas les bases Tes sons, j’les refais en 2 minutes sur cubase Pas besoin de MPC ni d’SP et je sais que tu sais Que Vincent te kicke en direct de ses W.C. Oh oui, j’te mystifie, ici c’est pas du « Jacques a dit ! » On vient pas faire une marelle, quoi ? on t’a pas dit Comme Rocky, j’boxe avec des mots qui Cognent des arrivistes mortels comme Rox et Rouky Débarqué en bagguys sans entrainement dans le maquis J’les fait repartir plus vite qu’un jockey sur son sulky T’insultes qui ? tu crois connaître notre art Comme ces ignares qui croient connaître l’Asie parce qu’ils ont dégusté des sushis Réflechis au lieu de t’pavaner tel un sultan J’suis pas Evelyne Déliat mais j’te prédis un sale temps Saleté d’époque, les imbéciles croient tout facile Mais c’est pas sur le net qu’ils vont s’dénicher un rappin’ Trop vénals, du rap ils pompent l’énergie vitale Et j’trouve ça dur à vivre telle une insuffisance rénale Vénal, le b.boy actuel l’est dans ses actions C’est moins la passion du son qui fait l’attraction Mais comment faire du bon si on délaisse les fondations C’est comme monter un show sur scène sans répétition Sans réflexion, c’est la charrue avant les bœufs Le trois avant le deux , l’homme avant le dieux Odieux … cet amas de oaks me lasse Y en a qui bossent dur mais trop se prélassent Sur ce , mon cul , j’te fais pas une dédicace Mais te jette tel un bout d’P.Q. et tire la chasse !

credits

released October 25, 2011

Ecrit,composé et interpreté par Vincent BLAK
(excepté "Freestyle sur la MB Prod" composé par MB)
Mixé et masterisé @AT-HOME / @ 2011 DROP DA NAME PRODUCTIONS

Big up à Lisa (14 mois à l'époque de l'enregistrement) et à Delf (voix attachée de presse motivée sur "MON RAP")

Contact : vincent.blak@hotmail.fr

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Vincent BLAK Brest, France

M.C. / Beatproducer / Hip Hop artist from Quéli City (Brest mêm'), France

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